Un rétablissement et un retour au travail réussi !

Un retour au travail trop tôt ? Les impacts et les bonnes pratiques à adopter pour un RÉTABLISSEMENT ET UN RETOUR AU TRAVAIL RÉUSSI.

Le retour au travail précoce après une période d’invalidité liée à la santé mentale peut avoir un impact significatif sur le rétablissement de l’employé et sur la dynamique de l’entreprise. Voici quelques points à considérer :

Le retour au travail et la réadaptation après une absence liée à la santé mentale sont essentiels pour favoriser le bien-être des employés et maintenir un environnement de travail sain. Voici quelques meilleures pratiques à considérer pour chaque acteur impliqué dans ce processus :

1. Employé :

• Connaissance des politiques et procédures : Il est important que l’employé connaisse les politiques et procédures de l’organisation concernant les absences maladie. Il pourra ainsi comprendre ses responsabilités et éviter des situations difficiles.

• Participation active au rétablissement : L’implication active de l’employé pendant son rétablissement est essentiel en modifiant certaines habitudes de vie et en développant de nouvelles compétences liées à votre état de santé.

• Révélation des conflits ou conditions problématiques : Afin d’éviter des impacts négatifs des possibles enjeux professionnels ayant collaborer ou non à l’arrêt de travail, il est crucial de permettre à l’employé de pouvoir verbaliser ces enjeux.

2. Coordonnateur de retour au travail :

• Connaissance des procédures : Assurez-vous que tous les acteurs impliqués dans le retour au travail connaissent bien les procédures à suivre et les actions à poser.

• Évaluation des capacités et des besoins : Soutenez le travailleur en évaluant ses capacités et ses besoins pendant le processus de réadaptation.

• Évaluation des facteurs de risque psychosociaux : Identifiez les facteurs de risque liés au milieu de travail qui pourraient nuire au retour au travail. 

3. Gestionnaire :

• Aménagements possibles : Assurez-vous du respect de la réglementation en matière de gestion de la présence au travail et explorez les aménagements possibles au sein de l’organisation.

• Suivi de l’évolution de la santé du travailleur : Faites un suivi régulier de l’évolution de la santé du travailleur pour atteindre l’objectif d’un retour au travail durable.

• Connaissance de la convention collective : Familiarisez-vous avec la convention collective relative au retour au travail des employés de l’organisation.

4. Professionnel de la réadaptation :

• Sensibilisation aux enjeux en santé mentale : Informez-vous sur les signes avant-coureurs, la gestion du stress et les avantages des aménagements de travail en lien avec la santé mentale.

• Utilisation des ressources en santé mentale : Connaissez les ressources disponibles pour le travailleur en matière de santé mentale.

• Accompagnement du travailleur et du supérieur immédiat : Utilisez les ressources organisationnelles disponibles pour accompagner le travailleur et son supérieur immédiat, au besoin.

5. Syndicat :

• Sensibilisation des membres : Informez les membres du syndicat sur les enjeux en santé mentale et les avantages des aménagements de travail.

• Collaboration avec les autres acteurs : Collaborez avec les autres acteurs pour créer un environnement de travail respectueux et favorable au rétablissement

En appliquant ces meilleures pratiques, vous contribuerez à un retour au travail réussi et à la réduction des risques psychosociaux pour tous les employés impliqués. En investissant dans le rétablissement de vos employés et en favorisant un retour rapide et durable, vous pourrez constater les bienfaits suivants :

1. Rétablissement individuel :

• Le retour au travail précoce permet à l’employé de reprendre progressivement ses activités professionnelles, ce qui peut favoriser son rétablissement psychologique.

• L’engagement dans des tâches significatives peut contribuer à renforcer la confiance en soi et à réduire l’anxiété.

2. Réduction de l’absentéisme :

• Un retour au travail précoce peut réduire la durée de l’absence et minimiser l’impact financier pour l’employé et l’entreprise.

• Cela permet également de maintenir la continuité des opérations et de répartir la charge de travail.

3. Soutien social et réduction de l’isolement :

• Le milieu de travail offre un cadre social et un soutien. Le retour précoce permet à l’employé de rester connecté avec ses collègues et de bénéficier de leur soutien.

• L’isolement prolongé peut aggraver les problèmes de santé mentale, tandis que le retour au travail favorise l’interaction sociale.

4. Changements organisationnels :

• Les entreprises peuvent adapter les tâches et les horaires pour faciliter le retour de l’employé. Des aménagements spécifiques peuvent être mis en place.

• La sensibilisation des collègues et des superviseurs est essentielle pour créer un environnement de travail compréhensif et favorable.

5. Prévention des rechutes :

• Un retour au travail précoce peut aider à prévenir les rechutes en maintenant une routine et en évitant la perte de compétences professionnelles.

• L’employé peut également bénéficier d’un suivi médical et psychologique tout en travaillant.

Il est important que le retour au travail soit planifié de manière collaborative, en tenant compte des besoins de l’employé et des ressources disponibles dans l’entreprise, mais également avec l’assureur, le médecin traitant et l’équipe traitante. La communication est la clé, dès les premiers jours de l’invalidité. Faites affaires à des professionnels en santé organisationnelle afin de concevoir le programme de retour au travail et de gestion de la présence au travail le plus adapté à votre réalité. proactionsante@gmail.com.